CERVOLIX
13 et 14 octobre 2007

 
 
Jeudi, je parts seul sans mon aide de camps préféré en direction de Beaugency au domicile de Joel et Chantal Goupil qui m’accueillent pour la nuit. Vendredi, début d’après midi le convoi se met en route, la famille Goupil, la famille Guzman, Fernando et moi même partons en convois, direction Cervolix.

Vendredi soir dans un brouillard à couper au couteau le convoi prend la direction du Plateau de Cervolix, les GPS donne de la voie, on arrive devant Bruno qui organise le trafic routier dans l’espace qui nous est réservé.
   
Après une nuit froide, 8° le matin dans le camion, je me rappelle qu’on est le 13 octobre, c’est mon anniversaire ….horreur est-ce que j’ai tout prévu ?? Heureusement pour moi, je suis entouré de femmes qui pensent à tout !!!!!! Un gros gâteau et des cadeaux, tout quoi, vive les amis.
   
     
Bruno responsable de la secte des Tomtommistes (personne qui ne jure que par Catherine, la grande prêtresse, évidemment je ne parle qu’aux personnes initiées à ces rites ) organise une procession vers son Camion.
Le festival de Cervolix se met en place, une organisation rodée pour un festival à activités multiples. Après l’installation du jardin au coté d’Emmanuel, je retrouve Ludo qui n’a pas beaucoup dormi cette nuit. Dans ses yeux, je peux lire toute la mélancolie d’Ahmedabad ou l’on peut dormir dans les rues sans avoir peur d’avoir les pieds gelés.
 
   
Michel trouillet a transformé la partie supérieure du terrain en zone de tir spatiale,
4 pas de tirs de fusée lancent sans discontinuer des fusées, les garçons contre
les filles, les vieux contre les jeunes unis dans une même voie lactée.
       
Des ULM évoluent dans des volutes de banderoles. Après s’être réuni sur le plateau, les pilotes de montgolfières partent pour le fond de la vallée. On les verra plus loin, dans le coucher du soleil décoller de la vallée.

Dans le ciel passent des vieux coucous mais aussi des avions racer qui tournent autour du plateau se lançant des défis de vitesse pour le plus grand plaisir des spectateurs. Awita a sorti ses armes mais le vent est capricieux, surtout pour les gonflables.

Samedi soir, après un aligot et une saucisse traditionnelle, place au rugby sur écran géant, l’excitation est à la hauteur de la déception après la défaite. Tout le monde repart dormir avec des bleus à l’âme contrairement aux joueurs qui les ont sur le corps. La nuit a été froide, et je me réveille avec 6° dans le camion, en chauffant mon café je gagne même 2°.
   
 
Mais dimanche, le temps est magique, du soleil et du vent ! J’essaye plusieurs emplacements pour installer mon jardin, mais la pente est rude et j’ai un an de plus. Je finis par me stabiliser avant d’entendre résonner dans le lointain un tambour, Emmanuel me rappelle que c’est l’apéritif qui passe en procession, je vois s’éloigner de moi un jerrican rempli d’un l’élixir rouge. Sympa l’apéro qui bouge. Je parts chercher mon plateau repas qui malheureusement contient un riz au goût bizarre venu d’ailleurs, je crois que peu de personne l’ont apprécié, mais ce n’est pas simple de faire à manger pour beaucoup de monde !
 
 
Le festival suit son cour dans l’après-midi ou ULM, modélisme, avions racer et vieux coucou et ..et ….des cerf-volant se succèdent dans le ciel
 
Différents ateliers proposent la réalisation de cerfs-volants pour les enfants. A l’autre bout du terrain, Michel sur son pas de tir accélère la cadence.

Une foule importante est montée de la région de Clermont Ferrand, cela promet de beaux embouteillages pour le retour.

Nous, on ne bouge pas le soir car demain on part vers Marseille pour leur festival, mais ça c’est une autre histoire.